Le calcul d’infiltrométrie s’effectue grâce au test de “la porte soufflante”, qui permet de calculer les fuites d’air dans un bâtiment et de déceler leurs emplacements, pour améliorer les performances énergétiques du bâtiment.
1/ Préparation du test
– Etat des conditions :
On note les données du jour du test, pour mieux connaître l’environnement (pression atmosphérique, vitesse du vent, …). On rentre aussi toutes les données concernant le bâtiment.
– Conditionnement du bâtiment :
Il faut fermer toutes les ouvertures (portes, fenêtres, bouches de ventilation..) tout en laissant les portes intérieures ouvertes (sauf celle des WC…). Il faut aussi éteindre tous les appareils permettant la circulation de l’air (chaudière, VMC, inserts,…)..
– Pose de la “porte soufflante” (blower door )
Elle se pose à l’entrée du bâtiment contrôlé. Elle se compose d’une toile nylon qui permet d’étanchéifier la porte d’entrée, et d’un ventilateur qui va être utilisé pour contrôler la pression du bâtiment, d’un capteur de pression et d’un ordinateur pour capturer les données.
2/ Déroulement du test
– Activation du ventilateur :
On met le bâtiment en dépression ou en surpression par rapport à la pression extérieure, ce qui permet de mettre en évidence les fuites d’air non décelées avant. Cette « méthode de pressurisation par ventilateur » est normée (NF EN 13829, application février 2001).
– Analyse des données :
- Les capteurs de pression récupèrent alors les données.
- L’ordinateur peut alors effectuer des calculs de données, grâce auxquels le technicien va pouvoir analyser et diagnostiquer l’importance des fuites et le seuil d’étanchéité à l’air de la maison.
- On peut ensuite aller traquer ces fuites avec divers outils (poire à fumée, caméra thermique, etc…).
- Une fois les problèmes traités, un nouveau test sera effectué pour valider l’amélioration du bâtiment.